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Interdiction de louer : combien de logements seraient concernés en Ile-de-France ? - 26/10/2022

Pour répondre à cette question, l’Institut Paris Région en partenariat avec l’Insee s’est penchée sur des statistiques nationales très instructives, comme le démontre la Note Rapide n°957 parue sur son site le 13 octobre 2022 et intitulée « Sans travaux de rénovation énergétique, près d’un logement francilien sur deux bientôt interdit à la location ». Au sein de cette publication de six pages figurent de nombreux chiffres sur les logements franciliens trop énergivores susceptibles d’être impactés par l’interdiction de location issue de la loi Climat et Résilience, ainsi que des recommandations pour encourager davantage leur rénovation énergétique. Présent à Paris et dans les Hauts-de-Seine, notre cabinet de diagnostics immobiliers dont ceux de location, expert aussi en de nombreux domaines comme les états des lieux, la thermographie, la mise en copropriété, etc., vous rapporte quelques informations importantes émanant de cette étude.
 

Interdiction de location : le parc locatif privé d’Ile-de-France serait le plus sanctionné

Pour l’Institut Paris Région, trouver des solutions pour accélérer la rénovation énergétique en Ile-de-France, passe obligatoirement par une quantification, une localisation et une caractérisation exhaustive des logements énergivores. Son étude réalisée en collaboration avec l’Insee dévoile donc la composition du parc immobilier énergivore (classes E, F et G au DPE) présent en Ile-de-France, et ce, en 2018. Compte tenu de l’entrée en vigueur le 1er juillet 2021 d’un DPE plus fiable et aussi plus pénalisant en termes de notation, on peut d’ores-et-déjà en conclure que les chiffres avancés peuvent être revus à la hausse à la date d’aujourd’hui.
 
Dans tous les cas, en 2018, l’Ile-de-France comptait 2,3 millions de résidences principales énergivores, soit 45 % des résidences principales du parc résidentiel francilien, dont 55 % de logements dans le parc locatif privé, 29 % dans le parc social et 48 % dans le parc de logements occupés par leurs propriétaires. Pour ce qui est du parc locatif privé, le plus impacté par l’interdiction de louer, l’étude comptabilise 745 000 logements. Qui plus est, elle évalue le pourcentage de logements qui seraient exclus du parc locatif privé à chaque échéance de la future sanction, soit 22 % de logements à compter de 2025 (classe G), 30 % de logements à compter de 2028 (classe F) et 48 % de logements à compter de 2034 (classe E). Quant au parc social et le parc en propriété, il était composé respectivement de 354 000 logements et 1,2 million de logements en 2018.
 

Parc locatif privé énergivore : comment surmonter les obstacles à sa rénovation énergétique ?

Le parc locatif privé d’Ile-de-France présente par sa situation géographique privilégiée en zone tendue (valeur verte très peu influente et demande de location très forte), par sa localisation courante au sein de copropriétés (toute décision de rénover devant être partagée), par ses contraintes architecturales (rénovation coûteuse), par le profil de ses occupants (personnes seules, âgées ou modestes, ne pouvant faire face à une augmentation de loyer à la suite d’une rénovation), etc., de nombreux obstacles en termes de rénovation énergétique.
 
Au travers de sa Note Rapide, l’Institut Paris Région profite pour introduire quelques pistes qui encourageraient notamment la rénovation énergétique du parc locatif privé, parmi lesquelles : faciliter l’accès aux aides financières, mieux accompagner et former les acteurs concernés dont les syndics de copropriété ainsi que renforcer la performance des travaux à tous les niveaux, et ce, en veillant constamment à soutenir socialement les ménages modestes face à la hausse des loyers qu’entraine obligatoirement une rénovation énergétique globale ou partielle.

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